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À quoi reconnaît-on un bon tuteur scolaire ?

Les tuteurs aident les élèves à développer des connaissances et des compétences académiques, à améliorer leurs résultats scolaires et plus généralement à les accompagner dans leur scolarité.


La préparation et la confiance que les élèves acquièrent grâce au tutorat ont un impact sur leur réussite et, par conséquent, leur apportent un bien-être, un épanouissement global.


Mais qu’est-ce qu’un “bon” tuteur ? Quels sont les principaux critères à retenir pour évaluer les compétences d’un tuteur ?


Le tuteur doit savoir créer une relation de confiance avec l’élève


Pour que l’accompagnement scolaire soit efficace, une relation à la fois exigeante et harmonieuse entre l'élève et le tuteur est fondamentale. Pour cela, le tuteur doit être bien conscient de sa place auprès de l'élève : c’est un instructeur et l’élève un apprenant.


Autrement dit, le tuteur occupe une position de tiers dans la transmission des savoirs, à côté du parent et de l’enseignant, et il n’a pas à se substituer à leurs fonctions. La relation de confiance sera fortement déterminée par la capacité du tuteur à instaurer un cadre sécurisant et motivant, en s'adaptant aux besoins de chaque élève, et en faisant preuve de flexibilité et surtout de fiabilité.


Le tuteur doit savoir diversifier la transmission des connaissances


En plus de connaître parfaitement les programmes scolaires, le tuteur doit faire preuve d’adaptabilité en s’ajustant aux particularités des élèves et à leur style d’apprentissage afin d’offrir des modalités d’enseignement qui correspondent à chacun.


Les conditions de transmission des connaissances (et donc d’un tutorat efficace) sont en effet étroitement liées à cette compétence qui suppose plusieurs compétences.


On citera volontiers des compétences comme l’empathie (adapter le contenu d’apprentissage au niveau de l’élève, valoriser les réussites, ne pas sanctionner systématiquement les erreurs), l’écoute (entendre les difficultés, les peurs, les blocages), l’accessibilité (établir une proximité, rendre des contenus difficiles plus compréhensibles à l’élève), l’ouverture d’esprit et l’enthousiasme (motiver le jeune, lui montrer l’attrait des différents apprentissages, leur pertinence).


Le tuteur doit savoir gagner la confiance des parents de l’élève


Lorsque tout le monde (parents, élève, tuteur, direction) est d’accord pour collaborer, le tuteur doit encore gagner la confiance qui lui est faite en se rendant disponible, en discutant si besoin avec les parents et la direction du déroulement des cours, des notions qui ont été abordées, des progrès ou au contraire des difficultés persistantes de l’élève.


Un parent qui ne cesse d’interférer dans la relation tuteur/élève ou qui se focalise uniquement sur les résultats à court terme est un parent qui n’a pas confiance. C’est au tuteur de l’informer et de le rassurer sur l’intérêt du travail qu’il fait avec son enfant ou adolescent et de lui expliquer, avec tact et pédagogie, que les résultats viendront de surcroît.


Conclusion. Pour que le tutorat soit efficace, la qualité de la relation entre l’élève, les parents, le tuteur et la direction d'un centre pédagogique est primordiale. Les progrès scolaires sont étroitement liés au dialogue constructif et bienveillant qui se met en place entre ces quatre partenaires de la relation.


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